Je sais que j’ai perdu la partie
Mon instinct m’a abandonné
Je ne suis jamais venu par ici
Mon odorat ne sait plus me guider
Je suis beaucoup trop lent
Je parcours le long de la crevasse
Je ne vois plus de mouvement
A part un renard qui chasse
Qui suis-je ?
Sinon un pauvre lapin blessé
Je ne distingue plus rien
Je ralentis je suis fatigué
La distance se restreint
Une branche m’est tombée dessus
Durant notre course folle
Je souffre, je n’en peux plus
La mort est proche, elle m’affole
Si vous souhaitez savoir si le lapin échappera au renard, il suffit de relire ce poème de bas en haut
2 commentaires
Oui le lapin est encore en vie (génial ce poème !)
Et pourtant, c’était mal engagé. Merci pour le commentaire.